Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant, ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80% par le dépistage.
Quand aucune urgence de santé publique n'existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s'il s'agissait de maladies gravissimes ? Pourquoi le Gardasil a-t-il été traité comme un produit d'urgence vitale et bénéficié d'une publicité et d'un soutien massif des sociétés savantes, des experts et des gouvernants ? Pourquoi chaque jour apporte un nouvel article publicitaire trompeur dans les grands médias ? Et, surtout, pourquoi le gouvernement a t-il annoncé une campagne de vaccination dès la rentrée 2023 pour tous les élèves de 5e - filles et garçons - au collège ?
La première édition de ce livre révélait le paradoxe entre le Gardasil et la fréquence des cancers du col de l'utérus. Cette nouvelle édition revue et augmentée confirme les constatations publiées en 2018 : le Gardasil est efficace contre les infections bénignes, mais rien ne démontre un quelconque rôle préventif des cancers invasifs du col de l'utérus, qu'il paraît même parfois favoriser dans les populations vaccinées. Contrairement à ce qu'on voudrait croire, il ne s'agit donc pas d'un problème prioritaire de santé publique.
un livre de données factuelles, pour informer tous les Français des résultats réels du Gardasil, basés sur les courbes d'évolution d'incidence publiés par les agences sanitaires officielles.